Rien n’est plus triste que la mort et pourtant elle existe autant que l’existence.
La mort est un mot malsain pour les uns et méchant pour d’autres. Il est le malaise de notre société en détresse, il est la peur du vide et du néant.
La mort n’est pourtant pas mortelle puisque la mort est éternelle. Elle est cette étincelle de vie qui nous attend, cette étincelle qu’on attend pourtant toute une vie.
La mort n’est ni intense, ni cruelle parce que la mort est un état. On est mort ou vivant. La mort est un mot, la subir est autre chose, c’est la conséquence de quelque chose de grave mais la mort en elle-même n’est pas dangereuse.
Pour certain, la mort est une délivrance, c’est peut être triste à dire mais certains l’attendent comme un cadeau de dieu. La mort n’a de dangereux que l’émotion à laquelle on l’associe.
La mort est une énigme, personne n’est jamais revenu nous dire ce qu’était la mort.
C’est une énigme si forte que personne ne peut y répondre, la mort c’est donc l’énigme de toute une vie.
Jamais on ne sait quand cette question se pose, quand l’énigme arrive, elle est incertaine, elle est soudaine ou lente. Elle peut être atroce et pourtant c’est un état de fin.
Nous répondrons tous un jour à cette question mais personne d’entre nous ne pourra donner sa réponse.