Travail sur soi et karma de guérison : quand la quête devient le blocage

Depuis plusieurs années, nous sommes nombreux à nous être engagés sur un chemin de développement personnel. Vous avez lu, testé, exploré.

Vous avez multiplié les séances, les pratiques, les formateurs, les outils. Et pourtant, une sensation tenace persiste : celle de ne pas avoir vraiment avancé.

En tant que lectrice du karma, je reçois très souvent des personnes qui, après des années de "travail sur soi", arrivent jusqu'à moi épuisées, frustrées, parfois découragées. Elles me disent : "J'ai déjà travaillé ça", ou encore : "Pourquoi ça revient ?".

Ces questions sont essentielles.

Et elles mènent à une réflexion profonde : et si le travail sur soi était devenu une croyance ? Et si la guérison elle-même était un karma ? La réponse est oui

La croyance du travail sur soi

Dans notre société moderne, il est devenu presque naturel de s'auto-analyser. Nous sommes passés maîtres dans l'art de nous prendre en charge. Nous sommes devenus nos propres coachs, psychologues, guides. Nous avons suivi des formations, rencontré des dizaines de thérapeutes, testé l'hypnose, les constellations, le magnétisme, la respiration, le chamanisme, etc.

Cette volonté de guérir est honorable. Elle part souvent d'un profond désir de se sentir libre et en paix. Mais elle se transforme parfois, insidieusement, en exigence permanente. On cherche à devenir la meilleure version de soi-même, à se "nettoyer" de toute blessure, à tout comprendre, tout transformer. La guérison devient alors un objectif à atteindre, un résultat à obtenir.

Et à ce moment-là, elle devient elle-même un karma.

Le karma de guérison : un cycle d'exigence

Ce que j'appelle le "karma de guérison", c'est ce cycle dans lequel nous restons coincés à force de chercher à guérir à tout prix. Tant que nous voulons guérir, nous restons focalisés sur ce qui ne va pas. Nous restons dans une posture mentale de "réparation". Et cette posture ne permet pas de relâcher.

En lecture du karma, on change de plan. On quitte la conscience mentale. On ne "travaille" plus sur soi : on libère ce qui était bloqué sans même savoir ce que c'était. On va chercher dans les couches invisibles, dans l'inconscient, dans les mémoires profondes et des "responsables" de notre situation.

Et là, souvent, reviennent des thèmes que vous avez déjà rencontrés. Pas parce que vous avez mal travaillé. Mais parce que le nœud était plus profond. Parce que le mental n'avait accès qu'à la surface. Parce que ce n'est pas vous qui avez mal fait, c'est juste que vous n'aviez pas encore accès à cet endroit-là.

Lâcher prise : ne plus porter sa guérison

Lorsque vous venez en lecture du karma, vous passez un relais. C'est un moment où vous n'êtes plus en charge. Vous n'avez plus besoin de raconter, ni d'analyser. Vous me laissez simplement accéder à vos mémoires, et c'est à partir de là que le travail se fait, par votre âme, à travers moi.

Et c'est cela, le véritable lâcher prise. C'est de ne plus s'occuper soi-même de sa guérison. C'est faire confiance au processus, même quand on ne le comprend pas.

Ce que ça change vraiment dans votre vie

Une fois que les mémoires sont nettoyées, elles ne reviennent plus. Vous n'avez plus accès à la charge émotionnelle, mentale, psychologique. Le souvenir peut rester, mais la souffrance, elle, disparaît. C'est une véritable paix qui s'installe.

Et surtout, vous sortez de ce cercle sans fin de la quête de guérison. Vous commencez à faire de la place pour vos vrais projets. Voyager, créer, rencontrer, aimer, vous reposer... vivre.

En pratique : comment commencer ?

Toute ouverture du karma se fait par une cure de démarrage de trois séances. C'est le temps nécessaire pour déposer les premières couches : les vies passées, cette vie-ci, les blessures existentielles, le corps physique. Ensuite, si vous continuez, je me reconnecte à vous au rythme juste pour votre âme.

Ce n'est pas une méthode figée. Il n'y a pas de catalogue de séances. Chacun a son propre rythme, sa propre structure, son propre parcours. Et tout est guidé par vos mémoires.

Un dernier mot

Lâchez votre objectif de guérison. Vraiment. Il vous épuise plus qu'il ne vous soulage. Et paradoxalement, c'est en le lâchant que la guérison arrive enfin.

Pendant que vous me confiez vos mémoires, vous pouvez retourner à votre vie. Plantez des fleurs, partez en voyage, jouez avec vos enfants. Votre corps a besoin de repos, votre énergie a besoin de douceur, et l'univers a besoin d'espace pour agir.

Avec tendresse,

Angélique Chapuis

Lectrice du karma

www.caseor.com